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Daisy Street
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Producteur
: Charlie Francis |
Distribution
: Atmospheriques |
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Chronique
i-muzzik.net ( Adrien Lozachmeur
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Il y a comme un vent d’Americana qui souffle sur nos plaines. Alors que des French cowboy passent à la moulinette twang leurs ballades douloureuses, alors qu’un Solal en vacances de tango électro s’aventure dans les environs de Nashville pour explorer ses fantasmes country, le duo Anna Berthe/Robin Feix se met à injecter un souffle de grand ouest dans une pop sixties rappelant d’autres épopées. La musique de Poney Express peut en effet évoquer une autre fascination américaine : celle d’un Gainsbourg période « Harley Davidson » ou « Bonny And Clyde », fondant l’idole BB dans la mythologie des Etats-Unis et l’assaisonnant au son pop de l’époque. « Daisy Street » fait aussi souvent penser à l’univers de feu Lee Hazlewood, un univers emprunt de nostalgie, de mélancolie, et de rêves de grands espaces. En même temps il y a dans l’album un rythme qui l’éloigne un peu de ses modèles, comme si toutes ces influences avaient été revisitées par le biais d’un filtre rock. Sur certains titres (il suffit d’écouter l’ouverture), on a même l’impression d’entendre furtivement l’attaque punk des Violent Femmes! Sans doute faut-il y voir une réminiscence de l’influence qu’a pu avoir le groupe du Wisconsin sur Louise Attaque dont faisait partie Robin. Le choix du nom du groupe en lui-même était déjà un hommage aux Violent Femmes, et Gordon Gano le leader des « tapettes violentes » était le producteur de l’album archi-connu des Louise. Quand Anna chante « les femmes de Milwaukee », s’agit-il des Violent Femmes qui étaient originaires de cette ville ? La question est posée. En tout cas Anna n’est pas une idole mais elle chante mieux que Brigitte Bardot. Sa voix (en Français : précision qui a son importance) tenant plus de la caresse que de l’uppercut porte à merveille les ballades d’un album entraînant qui mériterait de faire parler de lui. Le souffle d’ouest de Poney Express est une bise printanière salutaire qui pourrait attiser les braises d’une chanson française en mal de renouveau. « Daisy street » contient suffisamment de tubes potentiels pour laisser une emprunte dans notre paysage musical. C’est tout le mal qu’on souhaite à ce disque. |
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Extrait de l'album |
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